Entre incitations fiscales, accès privilégié aux zones urbaines et prise de conscience environnementale croissante, la Belgique poursuit sa transition vers une mobilité électrique. Mais pour les particuliers comme pour les entreprises, le choix du véhicule électrique suscite encore beaucoup de questions. Coût réel ? Autonomie suffisante ? Infrastructure de recharge fiable ?
Voici un tour d’horizon actualisé des critères à prendre en compte avant de se lancer.
L’achat d’un véhicule électrique est-il un bon investissement en 2025 ?
En Belgique, la réduction des coûts d’utilisation constitue un argument de poids :
- Un plein électrique revient à 3 € pour 100 km en moyenne, contre 9 à 11 € pour un véhicule essence ou diesel.
- L’entretien est simplifié : pas de vidanges, moins de pièces mobiles.
- Les employeurs bénéficient d’avantages fiscaux (notamment la déductibilité à 100 % jusqu’en 2026 pour les flottes).
Les modèles restent toutefois plus chers à l’achat. C’est donc à l’usage que l’on observe un vrai retour sur investissement, surtout pour les gros rouleurs.
Est-ce qu’il faut une borne à domicile ou au travail ?
Disposer d’un point de recharge privé est un vrai plus :
- Coût de recharge très compétitif (tarif domestique).
- Meilleure gestion du temps : recharge de nuit ou pendant les heures creuses.
- Aides régionales disponibles pour l’installation de bornes.
Pour ceux qui ne peuvent pas installer de borne, la recharge publique reste une option viable — surtout avec l’arrivée de nouveaux réseaux comme Dream Energy x Ardent, qui déploie des stations ultra-rapides alimentées en énergie renouvelable.
Quelle est l’autonomie réelle des véhicules électriques en 2025 ?
Les modèles les plus récents offrent des autonomies comprises entre 350 et 500 km en cycle WLTP.
Mais :
- Comptez une perte de 10 à 25 % selon votre usage (autoroute, climatisation, froid).
- Des applications comme ABRP permettent de planifier vos trajets avec précision.
La recharge rapide, 20 min pour 80 % sur bornes >150 kW, facilite aujourd’hui les longs trajets, à condition d’avoir un réseau dense.
Côté entretien : est-ce vraiment moins contraignant ?
Oui. Les retours d’expérience sont très positifs :
- Moins d’interventions mécaniques.
- Fréquence des révisions espacée.
- Les batteries affichent une durée de vie moyenne de 8 à 10 ans avec une perte de capacité modérée.
Seul point de vigilance : le coût de remplacement des batteries hors garantie reste élevé.
Est-ce un vrai choix écologique en Belgique ?
Oui, notamment grâce au mix électrique belge où le nucléaire et les renouvelables dominent.
- À l’usage, un VE n’émet pas de CO2, de NOx ni de particules fines.
- Sur le cycle de vie complet, il devient plus propre qu’un thermique dès 30 000 km.
- Le recyclage des batteries progresse (cadres européens, acteurs locaux comme Umicore).
Peut-on compter sur le réseau de recharge en Belgique ?
- La Wallonie rattrape rapidement son retard en bornes publiques.
- Des acteurs comme Dream Energy x Ardent construisent un réseau de stations ultra-rapides adossé à des sites commerciaux.
- Objectif : une recharge simple, rapide et accessible à tous.
Il subsiste des zones peu couvertes (zones rurales, ancien tissu urbain). La planification reste essentielle.
Pour résumer
En 2025, la voiture électrique est plus qu’une alternative : c’est une réponse crédible, durable et adaptée à une grande variété d’usages en Belgique.
✅ Pour qui ? Les particuliers avec accès à une borne, les entreprises, les navetteurs réguliers.
❌ Moins pertinent pour les conducteurs occasionnels sans point de charge personnel.
Avec l’émergence d’un réseau 100 % renouvelable comme celui de Dream Energy Ardent, l’expérience de recharge s’améliore, en ville comme en déplacement.
